Actualités de l’ESACT

Discours de rentrée

► Retrouvez sur cette page le discours de rentrée de l’année 23-24 de Nathanaël Harcq, directeur général du Conservatoire royal de Liège et directeur de l’ESACT.


Actualité des étudiants de l’ESACT

ESACT 23-24
Filages  publics et EVALUATIONS du 2eme trimestre

Filages publics

Représentations des projets artistiques de ce trimestre

Samedi 20 avril 2024
Festival des Arts de la Rue de Huy

« HTML#VE : Une Exploration Théâtrale de la Cyber-Réalité »
Dans une ère où la technologie façonne de plus en plus notre perception du monde, HTML#VE est une performance théâtrale qui plonge au cœur des enjeux de l’espace virtuel dans notre société contemporaine. À travers une combinaison de copié-collé, de plagiats numériques, de mêmes, d’hashtagueries et de quelques textes originaux, cette performance propose une réflexion profonde sur les conséquences de notre immersion croissante dans le monde virtuel. Ensemble, nous questionnons la nature même de la réalité et de l’authenticité dans un monde où les frontières entre le tangible et le virtuel s’estompent progressivement.

Dirigé par Sarah Selma Dolores assistée de Nicolas-Adrien Houtteman.
Avec : AZZAOUI-IHDA Elias, CHAUMET Sarah, DE HALLEUX Gabriel, FLANDROY Marla, GROGNA Christophe, GUIGNARD Erwan, HEBIG Alexis, JACQUES Guillaume, MIFTAH Lina, ROMANA fiona, RZEWSKI Giulia, STEINMETZ Marie

Rouvrir l’horizon du théâtre
Gatti

« … À notre époque où l’injonction portée par tous les pouvoirs à faire du « théâtre politique » donne lieu à une multitude de pièces « à thème » inféodées à la réalité, Armand Gatti est en effet intempestif. Je fais le pari d’un nouveau commencement possible pour son œuvre : l’École supérieure d’actrices et d’acteurs de Liège, en Belgique, va par exemple s’emparer un semestre entier de son théâtre. Les artistes qui ne l’ont pas connu ne sont pas divertis par sa personnalité et peuvent s’en emparer plus librement. Mais c’est une œuvre intimidante… » Olivier Neveux dans Politis.

Iels font et ont fait l’ESACT

Retrouvez les artistes lauréats et pédagogues de l’ESACT à travers la Belgique et  la France :


Les magrittes du cinéma

L’ESACT est fière de ses anciens étudiants ! Parmi les 4 nominés du meilleur espoir masculin Magritte, 3 d’entre eux sont passés par l’ESACT.

Amine Hamidou, dans Le Paradis de Zeno Graton
Lazare Gousseau dans Le syndrome des amours passés d’Ann Sirot et Raphaël Balboni
Yoann Zimmer dans Retour à Séoul de Davy Chou

Et c’est Lazare Gousseau qui a remporté le Magritte du meilleur espoir masculin pour son rôle dans Le syndrome des amours passés dont voici l’intrigue : Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car ils sont atteints du “Syndrome des Amours Passées”. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution : il doivent recoucher une fois avec tou.te.s leurs ex.

Françoise bloch

Françoise Bloch, ancienne professeur de l’ESACT, est apparue dans le journal La Libre.

«  C’est un spectacle bouleversant, tissé d’émotion et
de tendresse, que nous offre Françoise Bloch avec
Pieuvre 1 (Traces) suivi de Pieuvres 2 (Fantômes).
D’autres Pieuvres suivront sans doute, comme
autant de tentacules exprimant le choc de la perte
subite d’un être cher
 » Guy Duplat

Urgence : Adoc compagnie
rêve général

Du 2 au 22 avril 2024
Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège
Réservation

Fidèle à ses engagements envers le théâtre documentaire depuis une dizaine d’années et à travers plusieurs créations, en Belgique et au-delà, la Compagnie Adoc présente aujourd’hui son nouveau spectacle Urgence. Avec, toujours au cœur de son travail, la nécessité de porter sur scène les réalités du quotidien d’hommes et de femmes qui, dans leurs métiers comme dans leurs vies, subissent de plein fouet les conséquences de politiques européennes délétères et d’une austérité budgétaire croissante de nos services publics.

Urgence se penche sur l’état de notre système de santé et sur ses travailleurs qui n’ont cessé ces dernières années de se mobiliser et d’alerter sur leur situation, sur le manque de moyens, le manque de personnel et de places dans les hôpitaux… Urgence témoigne de ces constats, de la souffrance d’un personnel soignant en détresse, exprimant son impuissance face à des conditions de travail déplorables et cela sans réaction conséquente des gouvernements européens… Urgence nous montre également ce que serait un monde où les besoins de toutes et tous seraient au centre de nos préoccupations.

L’actualité mondiale nous rappelle régulièrement à quel point il est vital pour nos sociétés de préserver un service public fort et accessible à tous. Un système qui fasse que plus personne n’ait à choisir entre survivre et se soigner… La nécessité de prendre la parole est urgente.

Iphigénie A splott : Gary Owen
rêve général

Les 5 et 6 avril 2024
Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège
Réservation

Succès Avignon Off 2023 – Nommé au Prix Maeterlinck de la Critique 2022 dans les catégories « Meilleur spectacle » et « Meilleure interpretation » pour Gwendoline Gauthier

Effie habite à Splott, un quartier de Cardiff -capitale du Pays de Galles-, miné par la fermeture des usines, le chômage et la précarité.
Effie, c’est le genre de fille qu’on évite de regarder dans les yeux quand on la croise dans la rue car on a l’impression qu’elle va nous exploser au visage. Effie, on croit la connaître, alors on la juge l’air de rien, mais on n’en connaît pas la moitié…
Tous les lundis, elle picole comme une sauvage, se came à fond et émerge au bout de trois jours d’ « une gueule de bois pire que la mort » pour mieux recommencer. Un personnage de démesure, jusqu’au-boutiste et qu’on croirait sorti d’une tragédie grecque.
Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être autre chose que ça…

Georges Lini signe la mise en scène de ce texte organique. Trois musiciens rock entourent la comédienne et offriront un décor très Guinness and punk are not dead.

De Gary Owen | Traduction Blandine Pélissier et Kelly Rivière | Mise en scène Georges Lini | Avec Gwendoline Gauthier | Collaboration artistique Sébastien Fernandez | Direction musicale François Sauveur | Musiciens Pierre ConstantJulien Lemonnier et François Sauveur | Création lumières Jérôme Dejean | Costumes Charly Kleinermann et Thibaut De Coster
Une coproduction du Théâtre de Poche et de la Cie Belle de Nuit.
Texte traduit avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, Centre international de la traduction théâtrale. L’auteur est représenté par MCR Agence Littéraire.

Pour nous l’oubli : Les souffleuses du chaos
rêve général

Le 5 avril 2024 – 20h
Chapiteau blanc, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège
Réservation

Sur scène, trois femmes brandissent un drapeau rouge, elles fomentent un plan machiavélique : faire de leur monde un endroit de justice sociale débarrassé de toute forme d’exploitation.
Au travers des combats de Louise Michel, Alexandra Kollontaï, et Dolores Ibárruri, Pour Nous, l’Oubli, un spectacle des Souffleuses de Chaos, retrace une histoire des révolutions ouvrières européennes et remet les travailleuses au centre de la scène.

Nous croyons que les récits que nous construisons façonnent notre compréhension du monde, et que les femmes en sont trop souvent absentes. Pourtant, de nombreuses conquêtes sociales ont été obtenues grâce à la mobilisation des travailleuses et ouvrières. Leur oubli ampute les citoyen.ne.s de leur pouvoir d’action.

Un bord de scène suivra la représentation pour aborder la question « est ce que l’histoire peut être émancipatrice ? » en présence de Julien Dohet (Bureau d’étude FGTB) et Audrey Taets (Centre d’action Laique de la Province de Liège)

Mise en scène Marion Pillé 
Assistanat à la mise en scène Alessandro de Pascale
Interprétation Noémi Knecht, Florelle Naneix, Tiphaine van der Haegen
Lumière Michel Delvigne assisté de Aude Rambaud
Scénographie Exposition
Affiche Florian Huet 
Photos Aude Vanlathem
Musique et sons : Alice Vande Voorde
Costumes : Noémi Knecht

Co-productions et soutiens à la création : la Comédie Royale Claude Volter, la Plateforme Factory, le Delta – Espace Culturel Provincial de Namur, la Vénerie – Centre Culturel de Watermael- Boisfort, OYOU – Centre Culturel de Marchin, la Maison de la Création-Bruxelles Nord, le Centre Culturel de Verviers, le Centre Culturel de Chênée, le Centre d’Action Laïque, Espace Ouvert ASBL,
Réalisé avec l’aide de : la Fédération Wallonie-Bruxelles-Service Théâtre, de la Fondation Roi Baudouin et du Service Egalité des Chances de la Commune de Saint-Gilles, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et de Wallonie- Bruxelles Théâtre Danse.

la salope du village : pierrick de luca
rêve général

Les 6 et 23 avril 2024
Chapiteau blanc, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège
Réservation

Combien de mères n’ont-elles pas déjà suggéré à leur fille de rallonger leur jupe pour ne pas paraître vulgaire? Au fond, qui n’a jamais regardé d’un mauvais œil cette fille qui drague ouvertement les mecs en soirée?

Avons-nous un besoin compulsif, si profond, si archaïque et intergénérationnel, qu’il faille à tout prix le soulager en crachant sur quelqu’un? Et si tel est le cas, en quoi la femme dite salope représente-t-elle la cible parfaite? Que cherche-t-on à punir absolument chez cette fille trop sexualisée?

Pierrick De Luca a grandi là où une fille qui avait l’audace de montrer le moindre signe de désir sexuel était une salope. Il a pourtant grandi entouré de gens bien, ouverts et tolérants. Ce paradoxe, ce constat, qu’il observe encore aujourd’hui, c’est l’objet de sa recherche.

marche salope : céline chariot
rêve général

Le 11 avril 2024 – 20h
Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège
Réservation

« Si vous voulez éviter de vous faire violer, il faut éviter de s’habiller comme une salope. » : telle est la déclaration ravageuse d’un policier canadien en 2011 dont a découlé la marche de protestation SlutWalk ou «Marche des salopes». C’est le point de départ du spectacle de Céline Chariot. Un spectacle sonore et documentaire, comme acte de résistance poétique, sur la question du viol.

« Après 20 ans, j’ai décidé de parler.
J’ai crié en silence si longtemps mais personne ne m’a entendue.
La vraie question n’est pas de savoir pourquoi je parle, mais pourquoi je n’ai pas parlé.
Aujourd’hui, je pars de constats. Pas d’une colère irrationnelle.
Je pars de statistiques. Je ne veux pas écrire une fiction édulcorée.
Je ne cherche pas à raconter l’histoire des femmes et encore moins la mienne, je ne cherche pas à brûler les hommes, je ne cherche pas à faire Justice, je ne suis pas une spécialiste de la pensée féministe, je m’interroge et ai la volonté, par le regard, de poser un acte accessible, fort, documenté et poétique.» Céline Chariot

« Dans une forme originale où se mêlent texte, performance, silence, regard, reconstitution du réel et onirisme, Céline Chariot évoque magistralement la question du viol et de l’amnésie traumatique. »
Le Soir

« Le spectacle brille par l’équilibre – subtil et permanent – entre faits objectifs et objet esthétique. De haute importance. » La Libre Belgique

Écriture et interprétation : Céline Chariot
Mise en scène : Céline Chariot, Jean-Baptiste Szezot
Voix : Anne-Marie LoopJulie RemacleAnja Tillberg 
Création sonore : Maxime Glaude
Création Lumière : Pierre ClémentThibaut Beckers 
Flûte : Line Daenen 
Artiste plasticienne : Charlotte De Naeyer
Accessoires et costume : Marie-Hélène Balau
Production : Festival de Liège
Avec le soutien du Collectif Co-legia de Prométhéa, de la Fédération Wallonie Bruxelles, de la Province de Liège, de Shanti Shanti asbl, du Théâtre National Wallonie-Bruxelles, du Théâtre des Doms, de Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse, de Wallonie-Bruxelles International, de FACTORY/ Plateforme dédiée aux compagnies et artistes émergent·e·s.

portraits sans paysages : nimis groupe
rêve général

Les 11 et 13 avril 2024
Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – 4000 Liège
Réservation

Fidèle à la méthodologie expérimentée pour son premier spectacle Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu, le NIMIS Groupe initie cette nouvelle création à travers une enquête au long cours, à la rencontre de divers acteurs de l’accueil et de la rétention des personnes exilées : architectes, avocats, militants, détenus, policiers, ingénieurs, entrepreneurs, chercheurs, humanitaires recyclés dans le conseil aux grandes entreprises, membres du HCR, etc.

Sur scène, pas de reproduction d’images compassionnelles d’enfant malade, au chevet duquel se penche un homme vêtu du gilet d’une grande organisation humanitaire. Le spectacle s’appuiera essentiellement sur la parole de personnes fréquentant de près ou de loin ces dispositifs d’enfermement.

C’est à travers ces paroles, incarnées par les acteurs du NIMIS groupe, dont certain·es ont connu l’endroit et l’envers des multiples dispositifs d’aide ou de rétention pour migrants, que le spectateur se représentera ce qu’est aujourd’hui un camp, ce que les tentes et abris de fortune continuent de charrier du passé, ce que les nouvelles technologies qui s’y exercent suggèrent d’une science-fiction déjà réelle, ce que les actions menées sur d’autres, ailleurs, révèlent et présagent de l’organisation de nos vies.

Distribution
Conception Nimis Groupe
Porteuse de projet Anne-Sophie Sterck
Mise en scène, dramaturgie & interprétation : Jeddou Abdel Wahab, David Botbol, Pierrick De Luca, Tiguidanké Diallo Tilmant, Fatou Hane, Anne-Sophie Sterck, Sarah Testa en alternance avec Yaël Steinmann & Anja Tillbergen alternance avec Olivia Harkay et Marion Lory
Participation à l’interprétation : Florent Arsac en alternance avec Célia Naver, Nicolas Marty en alternance avec Nicolas Thill & Lucas Hamblenne en alternance avec Julien Desmet
Co-mise en scène et dramaturgie : Yaël Steinmann
Écriture : Anne-Sophie Sterck & collective
Assistanat général : Ferdinand Despy et Jean Leroy
Création son, régie son et arrangement chant : Florent Arsac en alternance avec Célia Naver
Régie lumières : Nicolas Marty en alternance avec Nicolas Thill
Création scénographique : Val Macé
Création costumes : Eugénie Poste
Régie plateau : Lucas Hamblenne en alternance avec Julien Desmet
Médiation culturelle : Marion Lory & collective
Avec le regard complice de : Aristide Bianchi, Jérôme de Falloise, Romain David, Élena Doratiotto, Raven Rüell & Youri Vertongen 
Administration, production et diffusion : Catherine Hance, Aurélie Curti et Laetitia Noldé (Wirikuta asbl)
Une production Nimis groupe Asbl / Wirikuta Asbl
Coproduction : Arsenic2, Théâtre National Wallonie-Bruxelles, maison de la culture de Tournai / maison de création, Théâtre de Namur, Mars – Mons arts de la scène, Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Théâtre Sorano (Toulouse), le Réel Enjeu (Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, Le 140 à Bruxelles, L’Ancre – Théâtre Royal à Charleroi, Théâtre de La Cité à Marseille, Théâtre des Doms à Avignon, Le Forum Jacques Prévert à Carros, Théâtre La Renaissance à Mondeville), La Coop ASBL, Shelter Prod.
Avec le soutien du taxshelter.be, ING & tax-shelter du Gouvernement fédéral belge, Zoo théâtre, Quai 41, La Bellone, Théâtre Poème 2, Théâtre Les Tanneurs, et le Brass.

nourrir l’humanité : adoc compagnie
rêve général

Du 16 au 24 avril 2024
Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège
Réservation

Après plus de 700 dates en Belgique et à l’international, le spectacle documentaire Nourrir l’Humanité revient à Liège dans une version unique créée spécialement pour les festivals Nourrir Liège et Rêve général.

En 2011, un comédien fils d’agriculteur décide de créer un spectacle sur le monde agricole : Nourrir l’Humanité c’est un métier. À l’époque, les agriculteurs se meurent, les fermes ne cessent de disparaitre et le modèle agricole dominant commence à être remis en question. Aujourd’hui, la situation n’a que trop peu évolué, nombre d’entre eux sont toujours coincés dans une course à l’agrandissement et à la concurrence sans réelle porte de sortie. Mais qu’en est-il des nouvelles générations ? Quels sont leurs rêves et comment voient-ils l’évolution de leur métier ? Et qui sont ces personnes qui décident de retourner à la terre et explorer de nouvelles manières de produire ?

Depuis treize ans, ce spectacle en constante évolution, ne cesse de porter sur scène la parole de celles et ceux qui nous nourrissent. Nourrir l’Humanité – Acte 2 est un véritable hommage au monde paysan.

Une création collective de la Compagnie Adoc
Avec Simon Drahonnet et en alternance Pauline Moureau, Sarah Testa et Valérie Gimenez
Mise en scène Alexis Garcia
Sur une idée originale de Charles Culot
Création lumière Jean-louis Bonmariage
Régie son, lumière et vidéo Guillaume Van Derton et Amélie Dubois
Scénographie Claudine Maus et Dorine Voglaire

Production Compagnie Adoc
En co-production Arsenic2 et la Wallonie via l’Agence Wallonne de l’Air et du Climat
Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service générale de la Création artistique – Direction du théâtre.
En soutien CAL-Province de LiègeManège Fonck/Festival de LiègeFairebelCentre Culturel de DurbuyModerneFondation Syndex et Crelan Fondation.

Nommé au Prix de la critique 2014 Catégorie « Meilleure découverte »
2ème Prix « Communication Innovante » au Pac Award 2014
Prix du climat au Festival Off d’Avignon 2015
Label d’utilité publique Bruxelles-Capitale 2016

grand peur et misère du iiie reich : cie du grandgousier
rêve général

Du 12 au 27 avril 2024
Site Rêve Général – Parking couvert Clos Mercator – Sart Tilman
Réservation

Le contexte politique actuel, les replis nationalistes, les attaques contre nos libertés et nos acquis sociaux, la montée de l’extrême droite partout en Europe amènent la compagnie du Grandgousier à présenter, pour la troisième fois en 30 ans, Grand peur et Misère du IIIe Reich de Bertolt Brecht.

Cette pièce, écrite il y 85 ans se construit autour d’une série de scènes du quotidien qui nous montrent comment le nazisme s’immisce dans nos vies. Elle est portée aujourd’hui par 19 actrices et acteurs qui vous invitent à reconnaître la barbarie du passé pour mieux dire non à celle d’aujourd’hui.

« Le vieux monde se meurt,
le nouveau monde tarde à apparaître
et dans ce clair-obscur surgissent les monstres »
Antonio Gramsci

Texte de Bertolt Brecht (traduction Pierre Vesperini)
Comédiens et comédiennes
Marie Badillo Collart, Emilie Bremon, Laurence Brognet, Remedios Domene, Muriel Georges, Laurent Gorni, Marie-France Granier, Michèle Hendrix, Hugues Hospital, Alice Maton, Romain Parizel, Martina Pichler, André Remy, Éliane Rulmont, Anne-Marie Schoenaerts, Myriam Sommer, Jean-François Van Humbeeck, Frédéric Vanlofveld, Micheline Zanatta
Mise en scène Patrick Bebi Aide à la mise en scène Michèle Hendrix
Costumes & scénographie Marie-Hélène Tromme
Création des éclairages Julien Legros Création sonore Daniel Classens

discours à la nation : david murgia
rêve général

Les 25 et 26 avril 2024
Chapiteau rouge, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège
Réservation

“Et dans le miroir vous verrez? Moi.”
Depuis plus de 10 ans, David Murgia prend la voix des cyniques, des puissants, il donne une conférence grinçante, leçon violente d’une nouvelle géopolitique, où on en vient à inviter les citoyens à s’entredévorer pour régler le problème de la surpopulation.

À l’aise dans ses bottes santiags, malice dans les yeux, il sourit. Regard vers les spectateurs, il accueille, saisit la proie. Le public est devenu une assemblée de «camarades». Il parle vite, il fait son discours à la nation. L’acteur sort un revolver et déboulonne les absurdités du monde. Dans une parole libre, vive, il expose et développe ses théories, déboule dans les principes du marché globalisé, dans les aveuglements de l’ultralibéralisme. Il prend l’exemple de deux hommes, l’un possède un parapluie, l’autre non, depuis toujours. Comment vivent-ils ensemble? Comment une société entière se bâtit-elle et tient-elle sur ces déséquilibres? L’acteur dresse ensuite le portrait d’un voleur de grain qui finira par détenir le monopole du pain. On pense à Berlusconi. Ici, la nation est métaphorique, chaos de corruption et d’ordures.

• PRIX •
2013 • Prix du public, Festival Avignon OFF, catégorie « Meilleur spectacle théâtre ».
2013 • « Meilleur spectacle » aux Prix de la Critique en Belgique.
2015 • David Murgia nommé aux Molières, catégorie « Meilleur espoir masculin ».

PLUS D’INFOS SUR LE SPECTACLE :  https://www.festivaldeliege.be/discoursalanation

Conférence, expérience sidérante, bombe ou performance, on assiste à une leçon de géo-socio-politique depuis le point de vue des puissants, des dominateurs cyniques. À ces nantis aspirant au poste de dictateur, l’acteur propose d’organiser le retour du cannibalisme des minorités entre elles pour régler la question de la surpopulation et de l’immigration. Projet d’un visionnaire?
Pierre Notte

Texte et mise en scène Ascanio Celestini Interprétation David Murgia – Composition Carmelo Prestigiacomo Interprétation musciale Julien Courroye Adaptation française Patrick Bebi
Création Lumières Danilo Facco Scénographie Chloé Kegelart Régie Lumière Manu Savini Régie son Philippe Kariger
Un spectacle du Festival de Liège Coproduction Théâtre National Wallonie-BruxellesL’ANCRE/Charleroi.

Au-delà des frontières : hop ar noz
rêve général

Du 18 au 26 avril 2024
Théâtre Le Moderne | 1 Rue Sainte-Walburge – 4000 Liège
Réservation

Trois destins, trois époques, trois conflits armés, trois groupes d’adolescent·e·s que la brutalité de la guerre des adultes va transformer.

En résonance avec l’actualité, “Au-delà des frontières” est inspiré de faits réels et a été écrit collectivement par des étudiant·e·s de l’Athénée Léonie de Waha, de la première à la cinquième année.

Ils ont été ému·e·s par les innombrables trajectoires de vie, de ces enfants et de ces adolescent·e·s plongé·e·s dans la tourmente de la guerre. Avec leurs forces de caractère et leurs imaginaires débordants, les élèves de l’Athénée Léonie de Waha questionnent la place de leur génération dans nos sociétés ainsi que le respect des Droits de l’Enfant.

Auteur·e·s Antoine Aarts, Luna Bils, Gwendoline Blavier, Lucie Bour, Sam Danthinne, Alice Egle, Louane Fayolle, Chloé Gillet, Alice Guiot, Thomas Jacques, Andrea Mandiaux, Clara Nagels, Noan Onkelinx et Alice Saint-Georges

Mise en scène Eugène Egle et Simon Drahonnet

Avec Inés Cachón-Oulego, Tao Onkelinx, Chloé Gillet, Antoine Aarts, Luna Bils, Sam Danthinne, Alice Guiot, Thomas Jacques, Christian Volvert, Denis Besschops, Alicia Sanchez Y. Gonzalez, Julian Lado y Lema

Collaboration à l’écriture et encadrement Fanny Médart, Anne-Marie Degey, Ariane Couvreur, Eugène Egle et Simon Drahonnet

Référente “Droits des enfants” Ariane Couvreur

hors sol : théâtre des travaux et des jours – théâtre action
rêve général

20 avril 2024 – 16h30
Chapiteau blanc, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège
Réservation

OU LES TRIBULATIONS D’UN GROUPE DE CITOYEN.NE.S OPPOSÉ.E.S À UN PROJET MÉGALO
Un groupe d’amis se promène dans les bois communaux proches de leur village. Au détour d’un chemin, les promeneurs découvrent un panneau jaune : « AVIS D’URBANISME ». Une enquête publique est en cours concernant un grand projet d’infrastructure touristique…

Raser la forêt pour y construire une serre tropicale et son parking : cette fiction pourrait prendre place ici ou ailleurs. Elle pourrait aussi bien concerner un projet de zoning commercial ou industriel, de centrale à gaz, d’usine à béton, ou de zone de stockage de déchets nucléaires.

Inspirée d’un cas réel, et nourrie par la collecte de témoignages au sein de différentes luttes de territoire, la pièce interroge avec humour la capacité des habitant.es d’une région à agir sur la politique d’aménagement qui y est menée.

Jeu Pierre Lesage, Franck Laisne, Béatrice Liem, Lucien Dumesnil, Céline Autphenne, Loïc Warnotte
Mise en scène Simon Verjans Décors et costumes Camille Lahaut Régie et direction chorale Mag Brouwers Maquillage Dominique Brevers Administration Anastasia Sitchkova Communication et diffusion Isabelle Loodts

Hors sol est une création du Théâtre des Travaux et des Jours, écrite et jouée par des comédien.ne.s amateur.e.s et professionnel.le.s, avec le soutien du Centre culturel de Durbuy et du Centre du Théâtre Action.

l’aube du foutoir : un collectif foutu d’avance
rêve général

Les 26 et 27 avril 2024 – 21h
Chapiteau blanc, Clos Mercator, Sart Tilman – Liège
Réservation

Un spectacle issu d’un projet de l’ESACT
et soutenu par le FIPA

Dans une cave miteuse, dans l’obscurité et le secret, une réunion nocturne se fomente. Rescapé·es de leur temps et de leurs existences, en fête avec leurs désillusions et en quête de liberté, une multitude d’êtres décalés s’emparent de la parole et se jettent follement sur la scène, dans le public et au bar, pour la musique, le rêve et la libération !

Le cabaret : lieu de subversion nocturne, interlope, sensuel et populeux ; il est à l’exact opposé de ce que avons vécu, reclus chacun chez soi, durant la crise sanitaire. Serait-ce ce qu’il nous faut, maintenant ?

En juin 2022, l’Esact propose à Romain David de s’atteler à un spectacle de sortie d’école, avec des étudiant·es dont le parcours a été frappé de plein fouet par la crise du covid.
En concertation avec le groupe, accompagné de Ségolène Neyroud et Leïla Chaarani, il s’oriente vers la forme d’un cabaret, s’y frottant avec la ferme intention de transformer cet exercice de style en véritable acte de libération.

Dans une forme nécessairement collective, foutraque, extravagante et chahutée, les jeunes artistes sont appelé·es à prendre la scène comme on prend les armes et se livrer de manière intime à travers la musique, la poésie et les chansons populaires qui leur tiennent à cœur et à sang.

Les rapports scène/public sont effacés au profit d’un espace commun où les coulisses, la salle, la scène et le bar ne forment qu’un, où l’artiste donne à voir son processus de transformation tout au long de la représentation.

Se jouant de l’esthétique cabaret des années 30, les théâtralités et les énergies s’entrechoquent joyeusement. Musique punk, rap et yéyés y côtoient les divas, la poésie rimbaldienne, l’opéra et le folklore grec. Au-delà des performances individuelles, chacun·e se met au service d’un moment choral, prenant en charge l’accompagnement musical, les chœurs, mais aussi le service à table et le bar. Faisant feu de tout bois, ils·elles donnent à voir la force d’un groupe qui se dresse fragilement face au monde.

Mise en scène : Romain DAVID
Travail sur les voix et la (dé-)composition des morceaux : Ségolène NEYROUD et Leïla CHAARANI 
Acteur·rices-chanteur·euses : Fanny AndryArthur AurickAudrey BommierLéna DalemLuca DentiMarion EudesXavier FoucherClément GoulesqueMaria GuellLaurène HurstConstantin LescrenierLucile MarmignonMalo MoatiJonas Scarmalou HervouetJeremy Vliegen et Clara Wielick

Photographie : Olivier Libon

Coproduction Arsenic2 et DC&J Creation, avec le soutien du Tax shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et Inver Tax Shelter, le Conservatoire royal de Liège, Théâtre et Public, la Province de Liège et la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Koulounisation
Salim djaferi

Le 23 avril 2024 à l’Espace 1789 – Saint-Ouen
Le 24 et 25 avril à Points Communs – Nouvelle Scène nationale Cergy-Pontoise / Val d’Oise
Du 29 avril au 19 mai au Théâtre de la Bastille – Paris

Comment dit-on « colonisation » en langue arabe ? Que fabrique le langage comme histoire, politique ou monde commun ? Salim Djaferi mène l’enquête, charge et décharge les mots du colonialisme au fur et à mesure qu’il compose avec d’autres récits, d’autres mots, les siens.

En juillet 2018, j’étais dans une librairie à Alger. Je cherchais le rayon « Guerre d’Algérie », sans succès. Sur le point d’abandonner, j’ai fini par interroger la libraire qui m’a répondu : « Tous les ouvrages sur la Guerre d’Algérie se trouvent au rayon Révolution. » Évidemment, oui : c’était une Révolution. Je ne l’avais seulement jamais nommée ainsi, et par conséquent jamais réellement pensée ainsi. Je me suis tout de suite demandé d’où venait une telle différence : Qui m’avait appris à dire « guerre » et qui leur avait appris à dire « révolution » ? Cette prise de conscience a déclenché une quête et une enquête. De rencontres en anecdotes, « Koulounisation » se nourrit des histoires des autres et des mots qu’ils et elles emploient pour raconter ces histoires. Salim Djaferi

Conception et interprétation Salim Djaferi
Écriture plateau Delphine De Baere
Collaborateur artistique Clément Papachristou
Regard dramaturgique Adeline Rosenstein
Aide à l’écriture Marie Alié et Nourredine Ezzaraf
Scénographie Justine Bougerol et Silvio Palomo
Création lumière et régie générale Laurie Fouvet
Développement, production, diffusion Habemus papam

Une création de Salim Djaferi hébergée par Habemus papam, réalisée en coproduction avec Les Halles de Schaerbeek, Le Rideau de Bruxelles et l’Ancre – Théâtre Royal de Charleroi, l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Commission communautaire française et avec le soutien des bourses d’écriture Claude Étienne et de la SACD, de la Chaufferie-Acte1, de La Bellone-Maison du Spectacle (BXL/BE), du Théâtre des Doms, du Théâtre Episcène et de Zoo Théâtre.

Au suivant
jeanne remi

Le 13 Avril au BIFFF (Palais 10, près de l’Atomium) à 12h30. Il y aura la projection de 10 courts-métrages belge sélectionnés. 
Le 27 Avril au BSFF à Flagey à 14h30. 
Le 30 Avril au BSFF à Flagey à 22h

Réservation


La directrice de casting aigrie, Jasmine, en a assez de toutes ces auditions sans inspiration. Lorsqu’elle découvre le talent brut de la jeune Emma, elle fera tout ce qu’elle peut pour la pousser hors de sa zone de confort.
Jeanne Remi, lauréate de l’ESACT, aura l’occasion de montrer son court-métrage « Au Suivant » au BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival) et au BSFF (Brussel Short Film Festival).

Pieuvres 1 (traces) + 2 (fantômes)
françoise bloch – zoo théâtre

Du 9 au 20 avril 2024
Théâtre Océan Nord – Rue Vandeweyer 63/65, 1030 Bruxelles
Informations

Sous forme d’enquête, brassant le plus largement possible, Pieuvre 1 (Traces) explore, à partir d’un fait divers – à moins qu’il ne s’agisse d’un événement dit «tragique» –, les articulations entre l’intime, l’historique et le politique.

Dans Pieuvre 2 (Fantômes), ce même fait est à l’origine d’un questionnement poétique sur la présence des morts auprès des vivants ainsi que sur notre besoin de récits, de fiction et de représentation. 

Le chantier Pieuvre puise son énergie dans une disparition et explore un non-dit. Cette exploration donne naissance à des récits et à des formes qui s’additionnent les un·e·s aux autres et ne se privent d’aucune digression.

Conception, texte et jeu Françoise Bloch, Assistanat Louise D’Ostuni, Accompagnement technique Marc Defrise, Clément Demaria, Regard scénographique Marie Szersnovicz, Regards extérieurs représentations Elena Doratiotto, Anne-Sophie Sterck Lumières Michel Delvigne, Jean-Jacques Deneumoustier, Accompagnement création vidéo Dimitri Petrovic, Développement de projet Julien Sigard, Assistanat général Pieuvre Cécile Lécuyer, Accompagnement communication Zoo Théâtre Aude Ruyter, Production exécutive Michel Van Slijpe, Photos Céline Chariot

Une création de Zoo Théâtre. En coproduction avec le Théâtre des 13 vents CDN Montpellier, le Théâtre Océan Nord, le Théâtre Les Tanneurs et le Théâtre de Namur. Avec le soutien du Théâtre du Tilleul, du Théâtre des Doms (Avignon), de MoDul et du Bocal. La compagnie Zoo Théâtre est soutenue par la Fédération Wallonie – Bruxelles, Service de la création artistique.

magritte
étudiants de l’esact
Rencontre
jacques delcuvellerie

Le 17 avril 2024
Théâtre de Liège

Pl. du Vingt Août 16 – 4000 Liège

Jacques Delcuvellerie retrace le chemin de ce collectif multidisciplinaire Groupov en cinq phases selon un fil chronologique pour mieux se replonger dans cette aventure mythique qui a marqué l’époque de son empreinte esthétique et politique, et en apprendre plus sur l’évolution d’une pensée, sur les débats et les remises en question qui ont jalonné le parcours du Groupov.

Laura sepul

Le 17 avril 2024
Théâtre de Liège

Pl. du Vingt Août 16 – 4000 Liège

Laura Sepul est lauréate de l’ESACT.
La Liégeoise d’origine à la blondeur hitchcockienne avoue adorer les séries et s’impose également dans le téléfilm El Correo, à voir sur Netflix en avril.

« J’ajoute un point de beauté aux visages de mes personnages pour maintenir une relation à distance »

Quel personnage a le plus marqué les téléspectateurs ? Je pencherais pour Cynthia dans Baraki, qui est bien plus qu’une comédie déjantée. Il y a une dimension sociale dans cette “dramédie” qui est très intéressante. Sur papier, le personnage était d’ailleurs différent. Pour ce rôle, j’ai profité d’un espace de liberté immense et proposé une Cynthia à mille lieues de la potiche. Cynthia se révèle une femme forte qui défend de belles valeurs : le travail, l’honnêteté, l’amour, la fraternité, la tolérance. C’est un personnage résolument bienveillant qui fait preuve d’une grande intelligence émotionnelle. Quand les gens, dans la rue, me confondent avec Cynthia, je dois leur dire que je suis moins sympathique que mon personnage ! (rire). – Be Perfect

Le mystère du gant

Du 16 au 26 avril 2024
Théâtre des Martyrs
Pl. des Martyrs 22 – 1000 Bruxelles
Informations

De Roger Dupré, avec Léonard Berthet-Rivière et Muriel Legrand

Le Mystère du gant raconte la vendetta de Gérard Berni-Mollin contre son concurrent Raymond Duchaussoy, le jour où ce dernier est venu enlever sa maîtresse, Inès Berni-Mollin, la femme de Gérard, alors que Frédéric, le fils de Raymond, est venu demander la main de Sophie, la fille de Gérard, qui est enceinte jusqu’aux yeux. Au milieu de cette histoire de famille : une bonne amnésique, Alexandrine, une armoire à deux pans, Chantal et Bernard Couchard, un docteur habillé en oiseau, le commissaire de la Folie Titon et Claude, employé immigré qui va tour à tour se faire tirer dessus, perdre un bras, se refaire tirer dessus et mourir. De nombreux spectateurs et spectatrices périront également durant la représentation.

Skrik
Elisabeth woronoff
spectacle issu d’un Solo/Carte Blanche de l’ESACT

Con-sentiment
Ella Hamonic, Clotilde Meeroff et Brenda Boote Bidal

On est en 2018, le “NON” crié par Maria Schneider ne sera donc jamais entendu, ni comme un cri, ni comme un désespoir, ni comme l’expression d’une femme sodomisée sans consentement devant une caméra. De tous ces “non” que la société ne veut pas entendre, iI était temps d’en questionner la place. La place du “pourquoi, quand, comment : oui ou non, et de toutes ces choses que l’on a acceptées sans oser ou pouvoir s’échapper”.

Une création collective de Ella Hamonic, Clotilde Meeroff et Brenda Boote Bidal
sur base de textes de Ella Hamonic
Reprise de rôle : Sarah Gérodez et Brune Bazin 
Création musique originale : Astrid Gómez Grosschadl / BICHO 
Régie lumière : Tatiana Carret
Photos et vidéos : Antonella Casanova, Annah Schaeffer et Lucas Schlott

Le 28 mars 2024 à La Faculté Sorbonne à Paris 
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Frankenstein
Compagnie Les Karyatides

Victor Frankenstein est un scientifique passionné, un être pugnace, un acharné, un illuminé qui fonce tête baissée dans son obsession: découvrir le mystère de la vie, afin de pouvoir ensuite la «donner», ex utero. Quête par essence sulfureuse, en rupture avec les lois naturelles, qui ne peut se suivre qu’avec risque et péril. Mais la tentation est grande. Victor Frankenstein, génie éclairé incompris ou Prométhée mégalomane? Bien malin qui pourrait trancher. Victor, déterminé, empli d’abnégation, ira, jusqu’au bout: il parviendra à raviver un cadavre, forçant l’admiration de certains, éveillant l’horreur des autres.
Du 22 au 23 mars 2024 au Tinta’mars à Langres 
Du 11 au 12 avril 2024 à La Maison culturelle d’Ath 

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monsieur
claire vienne

L’incroyable aventure de « Monsieur » continue, avec une longue série de représentations prévues pour les publics scolaires et associatifs entre janvier et mars ; à Seraing, Liège, Jemeppe et Ougrée ! Ces représentations sont également ouvertes au tout-public.
À Jemeppe les 19, 21 et 22 mars

À Ougrée les 26, 28 et 28 mars

Un spectacle du Théâtre de la Communauté Ecriture scénique et mise en scène Claire Vienne, Jeu Luc Brumagne
Réservations : 0474/51.46.33 ou info@theatredelacommunaute.be

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portraits sans visage
nimis groupe

D’où vient ce réflexe d’enfermement face à toute personne jugée indésirable ?
 Il y a sur tout le territoire européen, des lieux qui enferment ceux que l’on veut rendre invisibles. Et ils se multiplient. Vantés comme des outils efficaces et incontournables des politiques migratoires, ou brandis aux yeux de potentiels nouveaux venus pour les dissuader de prendre route vers l’Europe, ces lieux de contrôle et de surveillance privent de liberté et soumettent à un régime carcéral des personnes qui n’ont commis d’autre crime que de ne pas être en ordre de séjour sur le territoire européen.

Le 17 mars 2024 au Théâtre Jean Vilar de Vitry Sur Seine
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REPORTER De guerre
sébastien foucault

L’art peut-il sauver la mémoire de tragédies oubliées ? Oscillant en permanence entre documentaire et théâtre, Reporters de guerre met en scène trois témoins de l’époque : Françoise Wallemacq, éminente correspondante de la RTBF, l’ex-journaliste de guerre bosniaque Vedrana Božinović, qui a couvert le siège de Sarajevo et qui depuis est devenue comédienne, et Michel Villée, ancien attaché de presse dans l’humanitaire, aujourd’hui marionnettiste.
Mise en scène – Sébastien Foucault Dramaturgie – Julie Remacle
Écriture – Sébastien Foucault, Julie Remacle et ensemble Jeu – Françoise Wallemacq, Vedrana Božinović, Michel Villée  Recherches – Sébastien Foucault, Françoise Wallemacq, Vedrana Božinović, Michel Villée, Mascha Euchner-Martinez, Mirna Rustemovic, Maxime Jennes, Nikša Kušelj Assistanat – Jeanne Berger

Du 7 au 15 mars 2024 au Théâtre Public de Montreuil
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don carlo
ferdinand flame

Avec avec Claire Toubin, Jeanne Berger, Guillaume Gendreau, Oscar Montaz
Avec Don Carlos, Ferdinand Flame se saisit de la fable politique de Schiller pour la mêler au dispositif, quasi panoptique, de l’émission de télé-réalité Loft Story. Dans un monde où la valeur de la parole s’érode à mesure qu’enflent les fake news et que s’étend le royaume des apparences, les personnages du XVIe siècle, les jeunes gens du loft, mais aussi les acteurs qui interprètent la pièce ne cessent de se débattre. Le recours aux techniques de la télé-réalité – surtitres, confessionnal, voix off – se transforme ainsi en une machinerie théâtrale diabolique où le vrai, pour paraphraser Debord, est un moment du faux. Au soupçon répond l’exigence de sincérité, et à la morsure du mensonge le désir inextinguible, sinon l’idéal romantique, de vérité. Le théâtre est-il le dernier lieu où une parole sincère serait possible, puisqu’on sait que sur le plateau tout n’est que leurre ?

Du 6 au 10 mars 2024 à la Commune CDN d’Aubervilliers (France)
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Armand Gatti Théâtre utopie
olivier neveux

Armand Gatti, théâtre-utopie 

aux Editions Libertalia.

Ouvrir le théâtre d’Armand Gatti (1924-2017), en parcourir les enjeux et l’histoire ; vérifier combien cette œuvre a innové, ses audaces et ses essais ; mesurer à quel point elle est portée par la mémoire des vaincus et, défiant le temps, dédiée à ce que leur défaite ne soit que provisoire.
Cette écriture nous offre, pour aujourd’hui, des inventions dramaturgiques d’importance (le « théâtre des possibles », le « théâtre quantique »), sa démesure, et la tentative de révolutionner les rapports qu’entretiennent la scène et la politique.
Une question particulière guide la lecture : comment se fait-il que Gatti qui n’a cessé de stigmatiser les limites du théâtre, ses insuffisances et ses réductions, n’a pour autant jamais cessé d’y revenir ? Qu’a-t-il, malgré tout, trouvé dans cet art qui méritait qu’il y consacre sa vie entière ?
C’est, alors, à la recherche des choses extraordinaires que Gatti a demandé au théâtre d’accomplir que se consacre ce livre : son utopie pour le théâtre qui fait de celui-ci, peut-être, le lieu enfin trouvé de l’utopie.

268 pages — 10 €
Parution : 16 février 2024
ISBN : 9782377293131

Rencontre le jeudi 14 mars, 19 h 30. Montreuil. à la librairie Libertalia, 12 rue Marcelin-Berthelot, 93100 Montreuil (Métro Croix-de-Chavaux)
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Les brigrands
Isabelle gyselink / Michel kozuck

Bruno a vécu toute son adolescence dans un home pour enfants du juge. Battu par son père, il a fui le foyer familial et s’est rendu lui-même à la police. À dix ans, Bruno a découvert Michel-Ange au cinéma, accompagné de sa grand-mère polonaise. À quinze ans, il a découvert les sculptures de l’artiste lors d’un voyage scolaire à Florence. Et puis ses poèmes et sa correspondance. La rencontre avec le maître italien et le placement de Bruno ont été des éléments déclencheurs pour échapper à la violence paternelle. 

Conception, écriture, dramaturgie et mise en scène : Isabelle Gyselinx 
Conception, composition musicale et chants : Michel Kozuck 
Assistanat : Marion Gabelle 
Jeu : Eva Zingaro-Meyer, Irène Berruyer, MK Musique Jacques Pirotton, Quentin Halloy, Michel Kozuck

Du 5 au 16 mars au Théâtre Océan Nord
Du 20 au 22 mars au Théâtre de Liège
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j’abandonne une partie de moi-même que j’adapte
justine lequette | Group Nabla

Un spectacle issu d’un Solo/Carte blanche de l’ESACT

Profondément marqués par le film documentaire tourné par Edgar Morin et Jean Rouch en 1960, Chronique d’un été, première expérience française de cinéma-vérité, Justine Lequette et ses quatre comédiens en reprennent  les questions-clés, adressées à des passants, étudiants, ouvriers, employés, immigrés, dont l’entretien se prolongeait parfois dans un cadre plus intime.

Un projet initié et mis en scène par : Justine Lequette
Ecriture collective 
Avec : Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, Léa Romagny
Assistant : Ferdinand Despy 
 
Avec le soutien de : l’ESACT, La Chaufferie-Acte1, Festival de Liège, Eubelius 
Remerciements particuliers à : Nathanaël Harcq, Annah Schaeffer, Astrid Akay et Jo De Leuw

Du 13 au 16 février 2024 au Théâtre de Martinrou
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scènes de vie conjugale
INgmar Bergman | Myriam saduis

« Je ne pleure pas ce qui n’est plus. Les enfants grandissent. Les liens se dénouent. L’amour a une fin et la tendresse et l’amitié et l’esprit de communauté. Il n’y a rien d’extraordinaire à ça. C’est tout simplement comme ça. » - Ingmar Bergman. 

Adaptation & mise en scène :  Myriam Saduis
 Avec Nicolas Arancibia (Johan), Marion Eudes (Johanna), Mathilde Marsan (Marianne), Laure Valentinelli (Madame Jacobi), Yoann Zimmer (Marin) 
Assistante à la mise en scène Murielle Texier 
Images Marie-Françoise Plissart 
Scénographie & costumes Irma Morin 
Lumières Nathanaël Docquier
 Création sonore Jean-Luc Plouvier(*) 
Vidéaste Joachim Thôme 
Mouvement Sarah Deppe 
Ingénieur son Florent Arsac
 Conseillère dramaturgique Valérie Battaglia

7 février 2024 à la Maison de la Culture de Tournai
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les trois soeurs
Anton Tchekhov | Christophe Sermet

Vous dites : la vie est belle. Oui, mais si c’était une erreur ? Pour nous, les trois sœurs, la vie n’a pas encore été belle, elle nous a étouffées, comme une mauvaise herbe…. 

 Allan Bertin (Andreï), Vanessa Compagnucci (Olga), Léna Dalem Ikeda (Fedotika), Hippolyt Doucy (Saliony), Adrien Drumel (Koulyguine), Anastasia Ganova (Irina), Gwendoline Gauthier (Natalia), Guillaume Gendreau (Touzenbach), Philippe Grand’Henry (Tcheboutykine) Sarah Lefèvre (Macha), Yannick Renier (Verchinine)

Du 30 janvier au 10 février 2024 au Théâtre des Martyrs
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la cérémonie
Raoul collectif

Un groupe se retrouve avec l’intention de célébrer quelque chose. L’enjeu semble de taille. Pourtant ils hésitent : quelle tenue porter, comment s’accoutrer ?
Quelle première parole, quel geste pour commencer ? S’ils se sont fait beaux et sont ostensiblement heureux de se retrouver, l‘ambiance trahit quelques inquiétudes, l’atmosphère est changeante.
Ce qu’ils cherchent à convoquer semble fragile, difficile à appréhender.

Raoul Collectif : Romain David, Jérôme de Falloise, David Murgia, Benoît Piret, Jean-Baptiste Szézot, Philippe Orivel, Julien Courroye, Clément Demaria, Anne-Marie Loop, Yaël
Steinmann


1er et 2 mars 2024 au Théâtre National Wallonie Bruxelles
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le signal du promeneur
Raoul collectif

Un spectacle issu d’un Solo/Carte blanche de l’ESACT

Un jour, les hommes se sont réunis dans une grande clairière, pour réfléchir, prendre certaines décisions, tenter de dégager de la clarté.»
Le premier opus du Raoul Collectif, Le Signal du promeneur, tente de faire un peu de lumière sur ce que pourraient signifier des destins d’individus en lutte radicale, solitaire, violente, voire mortifère, avec leurs milieux respectifs, parfois avec la société toute entière. 

Du 30 janvier au 3 février 2024 au Théâtre Joliette Minoterie, Marseille
9 février 2024 au Manège, Maubeuge
Du 13 au 17 février 2024 au Théâtre National Wallonie-Bruxelles
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Rumeur et petits jours
Raoul collectif

Après Le Signal du promeneur, le Raoul Collectif poursuit sa réflexion autour des relations entre l’individu et la communauté.

Le spectateur est ici le public d’une émission radio. Dans une atmosphère enfumée rappelant les années 70, un groupe de chroniqueurs se réunit autour d’un projet commun : dénicher de la beauté
12 janvier 2024 au Théâtre Edwige Feuillère, Vesoul
16 et 17 janvier 2024 au Théâtre d’Angoulême
18 et 19 janvier 2024 à Le Méta de Poitiers
Du 20 au 24 février 2024 au Théâtre National Wallonie-Bruxelles
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BÉtelgeuse
Marthe Degaille

C’est l’histoire de Bételgeuse (1), une étoile géante-rouge à l’aube de sa mort. Elle peut exploser à tout moment. A tout moment entre maintenant et dans 100.000 ans. Les années lumières faisant, il est même possible qu’elle ait déjà explosé et qu’on ne soit pas encore au courant (ce que tout le monde se demande).

Du 15 février au 24 février 2024 à la La Balsamine – Bruxelles
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Interprétation: Isabelle Urbain, Josépha Sini, Anaïs Moray, Malika Temoura
Création sonore : Mélodie Blaison
Création lumière et régie : Gabrielle Guy
Scénographie et costumes : Léa Vayrou
Texte et mise en scène : Marthe Degaille
Assistanat à la mise en scène : Lisa Kaison et Justine Bialy
Regard chorégraphique : Marion Sage
Préparation physique : Garance Maillot
Dramaturgie : Olivia Stainier

ZAI ZAI
Collectif Mensuel

Zaï Zaï
Collectif Mensuel

Nicolas : Ecoutez,  je ne suis pas un bandit, je l’ai ma carte…
Le Vigile : Mais oui, du calme pose ce poireau… Ne m’oblige pas à faire une roulade arrière
Nicolas règle ses courses à la caisse d’un supermarché. Comme il ne trouve pas la carte de fidélité qu’on lui réclame, il est interpellé par le vigile. Saisi de panique, il prend la fuite armé d’un poireau. Traqué par la police, pris sous le feu des médias, il devient en quelques heures l’ennemi public numéro 1. A la télé, sur internet, dans les bars ou à la boulangerie, chacun a son mot à dire sur cette affaire.
Avec Sandrine Bergot, Baptiste Isaia, Renaud Riga

13 janvier 2024 Centre Culturel des Roches  – Rochefort 
16 janvier 2024 Centre Culturel de Nivelles   
17 janvier 2024 Centre Culturel de Ciney 
19 janvier 2024 Centre André Malraux – Hazebrouck (Fr)
26 janvier 2024 Centre Culturel Spa
15 février 2024 Wolubilis – Bruxelles
16 février 2024 Maison de la Culture – Marche-en-F
17 février 2024 Centre Culturel de Seraing
22 février 2024 Centre Culturel Ottignies Louvain-la-N  
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koulounisation
Salim Djaferi 

Comment dit-on « colonisation » en langue arabe ? Que fabrique le langage comme histoire, politique ou monde commun ? Salim Djaferi mène l’enquête, charge et décharge les mots du colonialisme au fur et à mesure qu’il compose avec d’autres récits, d’autres mots, les siens.

Conception et interprétation Salim Djaferi
Écriture plateau Delphine De Baere
Collaborateur artistique Clément Papachristou
Regard dramaturgique Adeline Rosenstein
Aide à l’écriture Marie Alié et Nourredine Ezzaraf
Scénographie Justine Bougerol et Silvio Palomo
Création lumière et régie générale Laurie Fouvet
Développement, production, diffusion Habemus papam
Merci à Aristide Bianchi, Camille Louis, Kristof van Hoorde et Yan-Gael Amghar

23 et 24 janvier 2024 au Centre dramatique national Poitiers Nouvelle Aquitaine
9 février au Théâtre de Châtillon
13 et 14 février à Maison de la culture de Bourges Scène nationale
Du 20 au 22 février au Théâtre du Nord – Centre dramatique national Lille Tourcoing Hauts de France
27 février au Théâtre Les Bambous – La Réunion
29 février au Ville de Saint Joseph – Auditorium Harry Payet – La Réunion
Le 1er mars 2024 au Théâtre Luc Donat – Le Tampon – La Réunion
Du 7 au 8 mars 2024 au Centre dramatique national de l’Océan Indien – La Réunion

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Interview L’oeil d’olivier
En une nuit – Notes pour un spectacle

Festival impatience
En une nuit – Notes pour un spectacle

LE PALMARÈS 2023

PRIX DU JURY : Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette et Eva Zingaro-Meyer – En une nuit – Notes pour un spectacle

PRIX DU PUBLIC : Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette et Eva Zingaro-Meyer – En une nuit – Notes pour un spectacle

Après Le Chagrin des orges de David Murgia et Le signal du promeneur du Raoul Collectif 

En une nuit – Notes pour un spectacle de Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette et Eva Zingaro-Meyer remporte le prix du jury du Festival Impatience 2023 et le prix du public.

Avant d’être ce spectacle, ce projet a été une recherche artistique financée par le FRArt et portée par l’ESACT:

Recherche Corsaire / Recherche théâtrale d’après « Les Écrits Corsaires » et les  » Lettres – Luthériennes » de Pier Paolo Pasolini par Eva Zingarro Meyer, Justine Lequette, Simon – Hardouin, Ferdinand Despy

Iels font et ont fait l’ESACT

Bravo et bons vents

Encourageant les démarches scéniques innovantes, stimulant les expérimentations et éveillant la curiosité, Impatience met en lumière les ambitions artistiques, scénographiques et textuelles des metteurs, metteuses en scène et collectifs émergents.

HEimweh / Mal du pays
gabriel Sparti

HEIMWEH / MAL DU PAYS

Gabriel Sparti

Spectacle issu d’un solo carte blanche de l’ESACT

23 mai 2023 au Manège Maubeuge – Scène Nationale transfrontalière, dans le cadre du festival ITAK
10, 11, 12, 13 octobre 2023 au Théâtre de l’Élysée (Lyon)
18, 19, 20 octobre 2023 à L’Ancre – Théâtre Royal (Charleroi)
16, 17, 18 novembre 2023 au Théâtre Garonne (Toulouse) dans le cadre du Festival Supernova
28, 29, 30 novembre au Théâtre de la Tête Noire (Saran) en co-accueil avec la Scène nationale d’Orléans

Mise en scène : Gabriel Sparti
Jeu : Donatienne Amann, Karim Daher, Alain Ghiringhelli, Orell Pernot-Borràs
Ecriture collective : Gabriel Sparti, Yann-Guewen Basset, Donatienne Amann, Karim Daher, Alain Ghiringhelli, Orell Pernot-Borràs

https://www.halles.be/fr/sp/986-heimweh-mal-du-pays

Projection – ÑI PU TREMEN. La película s –
en présence dePaula Gonzālez Seguel

Depuis le 6 novembre et en collaboration avec le Festival SENS INTERDITS l’artiste chilienne mapuche Paula Gonzalez Seguel conduit une master class au sein de l’ESACT, Conservatoire royal de Liège

En plus de son expérience, de sa sensibilité et de sa joie de vivre, Paula emmène dans ses valises son premier film documentaire : « ÑI PU TREMEN. La película »

Une projection sera donnée à l’ESACT, en sa présence, le 1er décembre prochain.

La projection affiche d’ores et déjà complet.

SYNOPSIS

Il y a quatorze ans, des femmes mapuches de différentes générations se sont réunies pour jouer une pièce de théâtre sur leur vie, rendant visible pour la première fois une histoire de silence, de déracinement territorial, de discrimination et de dépossession. Aujourd’hui, elles se réunissent à nouveau pour faire un film, pour se souvenir et garder la mémoire vivante.

Masterclass –
Paula Gonzālez Seguel

Du 6 novembre au 8 décembre 2023 à l’ESACT

À l’occasion des 50 ans de la mort de Salvatore Allende, Paula Gonzālez Seguel, artiste chilienne Mapuche, viendra donner une masterclass aux étudiants·es de l’ESACT pendant 5 semaines.

Paula González Seguel (Chili) est actrice, metteuse en scène, auteure dramatique, professeure et documentariste. Depuis 2008, elle construit un parcours et un langage artistiques étendus et idiosyncrasiques au sein du genre documentaire. Elle travaille surtout autour de thèmes comme la mémoire collective, la transmission orale, les peuples indigènes, la violence et les droits de l’homme. Son œuvre est acclamée au Chili et bien au-delà. Les créations de González ont souvent été couronnées et sont à l’affiche de multiples festivals internationaux.

Du 14 au 18 novembre 2023 au Théâtre Les Tanneurs
+ INFO

Comment dit-on « colonisation » en langue arabe ? Que fabrique le langage comme histoire, politique ou monde commun ? Salim Djaferi mène l’enquête, charge et décharge les mots du colonialisme au fur et à mesure qu’il compose avec d’autres récits, d’autres mots, les sien

4 et 5 novembre 2023 au Fast Forward Festival – Dresden
7 et 8 novembre à Euro-Scene – Leipzig
6 décembre 2023 au Centre culturel d’Uccle – Bruxelles
8 décembre au Pôle itinérant en Val d’Oise
12 et 13 décembre à Scène nationale d’Orléans
Du 15 au 17 décembre au Théâtre Sénart Scène Nationale
23 et 24 janvier 2024 au Centre dramatique national Poitiers Nouvelle Aquitaine
9 février au Théâtre de Châtillon
13 et 14 février à Maison de la culture de Bourges Scène nationale
Du 20 au 22 février au Théâtre du Nord – Centre dramatique national Lille Tourcoing Hauts de France
27 février au Théâtre Les Bambous – La Réunion
29 février au Ville de Saint Joseph – Auditorium Harry Payet – La Réunion
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Pieuvre 1
Françoise Bloch – Zoo theatre
en une nuit

 Ferdinand Despy, Simon Hardouin, Justine Lequette, Eva Zingaro Meyer

Dans la nuit du 1er novembre 1975, Pier Paolo Pasolini a été assassiné sur la plage d’Ostie, près de Rome, dans des conditions qui, aujourd’hui encore, demeurent largement inexpliquées. Près de cinquante ans plus tard, sur une scène de théâtre, quatre artistes partagent leurs « Notes » d’un spectacle à créer qui n’existe que dans leur imaginaire. A partir de la la nuit de ce meurtre, quelle histoire raconter, et comment ?

Du 7 au 9 novembre 2023 au Mars Mons Arts de la scène
Du 17 au 18 novembre au Festival Supernova – Théâtre Sorano – Toulouse
Du 15 au 16 décembre 2024 au Festival Impatience – Paris
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Paying for it

Collectif La Brute

… c’est « payer pour baiser » mais c’est aussi en payer le prix moral, économique et social. C’est payer le prix fort de cette pratique vue comme coupable.

Le collectif La Brute poursuit ses recherches au cœur des lieux de l’humanité que la société préfère ne pas questionner. Fruit d’un travail d’investigation de terrain et d’écriture de plateau mené avec sept lauréats de l’ESACT, le spectacle aborde différentes réalités de la prostitution (ou plutôt deS prostitutionS). 

2 décembre 2023 au Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec
Du 5 au 8 décembre 2023 au Théâtre Joliette, Marseille
20 décembre 2023 au Delta, Namur
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Le mystère du gant

De Roger Dupré, avec Léonard Berthet-Rivière et Muriel Legrand

Le Mystère du gant raconte la vendetta de Gérard Berni-Mollin contre son concurrent Raymond Duchaussoy, le jour où ce dernier est venu enlever sa maîtresse, Inès Berni-Mollin, la femme de Gérard, alors que Frédéric, le fils de Raymond, est venu demander la main de Sophie, la fille de Gérard, qui est enceinte jusqu’aux yeux. Au milieu de cette histoire de famille : une bonne amnésique, Alexandrine, une armoire à deux pans, Chantal et Bernard Couchard, un docteur habillé en oiseau, le commissaire de la Folie Titon et Claude, employé immigré qui va tour à tour se faire tirer dessus, perdre un bras, se refaire tirer dessus et mourir. De nombreux spectateurs et spectatrices périront également durant la représentation.


Du 28 au 30 novembre 2023 à Le Manège à Maubeuge
5 décembre 2023 au Maison de la culture de Tournai
20 décembre 2023 au Centre culturel de Ciney
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Baisse les yeux

Baisse les yeux
Eric Boutin

De retour d’un énième entretien d’embauche, Thierry, jeune chômeur solitaire, rentre chez lui. Dans le métro, il croise le regard d’un couple de marginaux, Ana et Dovi. Ces derniers le suivent discrètement, avant de s’introduire de force dans son appartement.

Film de Eric Boutin avec Aloula Watel et Jérémie Vliegen.
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LE syndrome des amours passÉes

Le syndrome des amours passées
De Ann Sirot et Raphaël Balboni

Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car ils sont atteints du “Syndrome des Amours Passées”. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution : il doivent recoucher une fois avec tous·tes leurs ex.

Avec Lucie Debay, Lazare Gousseau, Florence Loiret-Caille
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